23 octobre 2013 /

Alors voilà quelque chose d’inattendu (au moins pour moi) ! Venise c’est…    HUMIDE. ET GRIS. Ayant peu être trop regardé les jolies photos que l’on trouve sur internet, j’avais en tête l’Italie ensoleillée, une Venise aux températures agréables… Que Nenni ! Ben oui ma cocotte, Venise c’est une ÎLE ! (Et le Lido où je vis aussi). Un île ça veut dire entourée d’eau, ça veut dire entrées maritimes, ça veut dire vent et donc parfois froid. Bienvenue sous la pluie à Venise!

Une pluie vénitienne en avance

En fait le froid n’a pas tardé à me rejoindre dans la contrée de Vénétie… (Ndlr: relatif, depuis quelques jours le temps est plutôt gris mais avec des températures agréables). Une semaine tout au plus, soit la dernière semaine de Septembre. Les pluies supposées pour les mois de novembre, décembre et janvier sont là depuis à peu près la même période.

Lumières du soir sur la station Ospedale

Reste toutefois quelques jours d’accalmie, où profiter des jardins / parcs / visites / plages devient une priorité. Question de vie ou de mort, il faut profiter du soleil. Le temps peu aussi changer dans la journée, et passer d’un beau soleil au réveil à une bonne grosse pluie dans l’heure suivante. (Ndlr: l’inverse reste plus rare, la pluie a tendance à rester un moment).

Finalement, le Lido est constamment recouvert de brume (d’où l’humidité), ce qui gâche un peu les weekends de sortie (non le gris, c’est pas sexy!). Lorsque l’on prend le vaporetto pour se rendre sur Venise, on distingue l’île à travers la brume. Heureusement, moins d’un kilomètre sépare la partie la plus proche de Venise du Lido). 

Venise peut avoir un caractère bien trempé ! Pluie, humidité, moustiques, brouillard... Petit tour des aspects de la sérénissime en hiver!
La rue pour rentrer chez moi… brrr

Affronter Venise sous la pluie: s’armer contre l’humidité!

L’humidité ça rentre dans vos habits, et si on arrive à un combo brume + vent (et pour les plus téméraires + vélo) on peut dire qu’on a pas bien chaud. Bon Relativisons, Venise c’est pas le sud de l’Italie ! (Euphémisme quand tu nous tiens). Et il faut bien se douter à un moment donné que oui, il va faire froid. 

Je ne saurais donc que conseiller aux voyageurs de se vêtir en conséquences dès le mois d’octobre. Ou en tout cas de prévoir des habits superposables: il y a du vent sur les bords des îles (peu sur Venise). A croire que les rues sont trop petites pour qu’il s’y engouffre.  Je ne saurais que conseiller aux voyageuses adeptes des brushings et autres fers à lisser de prendre de quoi s’attacher les cheveux (et de quoi les laver, l’humidité ça rend le cheveux gras).  Car oui, il y a de la pluie à Venise !

Pluie, humidité = insectes

Evidemment tout ça, ce n’est qu’un détail devant la beauté de la Sérénissime. Sauf… Si on prend en compte le fait que humidité + étendues d’eau (ben oui une île) = MOUSTIQUES. Je pense avoir été leur repas principal pendant mes premières semaines de vie ici, et même s’ils se font plus rares, ils sont toujours là. Le moustique vénitien est agressif: non un jean ne l’arrête pas. Il pique à toute heure du jour et de la nuit (pour notre plus grand plaisir donc). Et il a apparemment développé des compétences pour vivre par des températures plutôt froides (en tout cas, températures auxquelles il a déjà disparu depuis un moment dans le sud de la France).

Et le moustique ne vient pas seul: étant lui même le plat principal des ARAIGNÉES. Elles sont pas très grosses (enfin pour moi elles sont déjà TROP grosses), noires (et sont apparemment capables de rester plusieurs jours enfermées sous un verre en extérieur – c’est cruel, je sais, mais elle était dans ma chambre, et c’est la première idée qui nous est passée par la tête, depuis, on ose pas soulever le verre placé sur la terrasse).

Coucou je suis moche ^^

Et comme ce n’était apparemment pas assez au niveau bêtes vicieuses, les guêpes / taons / frelons se sont rajoutés à la fête. Nos grands amis de la pause café (ayant actuellement envahi les poubelles où nos jetons nos gobelets à café, ces joyeux compagnons sont réveillés à chaque jet de gobelet et/ou mégot pour notre plus grand plaisir).

Ami présent dans la cité des Doges, si comme moi tu as quelques problèmes pour rester neutre devant ne serait-ce qu’une toile d’araignée, ne t’appuie pas sur les barrières en attendant le vaporetto. C’est leur coin préféré (et généralement avec l’eau en fond, on les voit pas). De la même façon, n’attache pas ton vélo à une barrière près de buissons. Et si tu as de la chance comme moi, ne va pas étendre ton linge sur ton balcon (parce que oui je suis l’évolution de deux araignées vivant entre les fils d’étendage de ma petite terrasse, l’une semble sur le point d’accoucher, l’autre a du prendre 2 cm depuis que je suis arrivée – oui je viens du sud).

Voilà c’est donc sur ces réjouissantes (et inintéressantes) nouvelles que l’on se quitte…

P.S: ne pas se fier au titre, je ne parle pas DU TOUT italien. 


3 Commentaires

  1. Lucie
    26 octobre 2013 à 17 h 53 min

    C'est marrant moi ça me fait rêver l'image d'une Venise qui transparait à travers la brume … et puis j'ai développé une certaine résistance au froid et à l'humidité je crois ^^

  2. alexienne
    26 octobre 2013 à 18 h 02 min

    Ah mais c'est pas moche, ça change juste de l'image que j'en avais après un rapide check sur google ^^''. Après oui, je pense que tu es devenue une warrior de l'humidité 😉

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