1 mars 2014 /
Piata Universitate.

Voilà donc un petit plus de deux semaines que je suis arrivée dans la capitale Roumaine: Bucarest ! J’ai pu me balader, observer (mais je n’ai pas souvent sorti mon appareil photo malheureusement). Alors voici 5 choses que j’ai pu apprendre en quelques jours sur la Roumanie…

5- Party Time !

Je n’ai pas trop l’habitude de sortir en boite. Je ne suis pas vraiment une party-girl. Mais ici, en restant avec la communauté Erasmus, on va dire que je m’y habitue. Déjà parce que les clubs sont sympas. De bonnes ambiances, des gros mélanges (passer du Blink-182, à du Stromae, en passant par tous les « hits » du moment). Et ça c’est cool. En fait, je rattrape le fait que je n’avais pas fait d’Erasmus.  Ensuite les prix. Bah oui, faut dire que vous pouvez dépenser 20€ dans votre soirée et ne plus vous en rappeler. Du TOUT. Dernier exemple en date: 12 Lei le Cuba Libre, soit environ 2,50€.  Quic’estquiveutêtrebourré?  Et les doses ne sont pas les mêmes, exemple: 

Une soirée normale… (attention: l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)

(Nota: l’absinthe en Roumanie, c’est légal – enfin, on en trouve dans la liste des shots: 

Bref, les noms « Kulturhaus« , « Expirat », « Club A » font désormais partie intégrale de mes plannings de weekend (qui commencent le jeudi soir les amis). Y’en a surement d’autres, mais honnêtement, j’oublie vite le nom (et les adresses).

Ce soir je vais même (normalement) voir 2 Many Dj’s entre autre, en concert (pour la modique somme de 9€ – quand il faut compter une trentaine d’euros pour le concert de la semaine prochaine en Irlande). Evidemment, on boit avec MODERATION…   

4 – Taxi Invasion  

On croise beaucoup de taxis dans Bucarest. Avec un prix de 1,39Lei/km, certains vous diront même de prendre le taxi pour aller faire vos courses. Le dernier métro passant aux alentours de 22 – 23h, le taxi c’est LA solution pour rentrer de vos soirées (où vous y rendre / où aller en cours, si vous êtes en retard). C’est pas cher, c’est pratique. Bref voilà une chose qui change… (Et que j’avais déjà pu expérimenter au Kosovo). 

3 – Admi-quoi? Ah administration…  

Deux semaines que je suis ici, et toujours pas d’inscription officielle à l’Université. Déjà parce que je suis « E.MA student » et donc pas en Erasmus, je ne peux donc pas suivre les procédures habituelles des étudiants en échanges (même si ceux qui sont arrivés en même temps que moi ne sont pas inscrits non plus). Même chose pour les conventions bilatérales. J’ai donc du prendre une photo de l’affiche de promotion de mon master que l’on trouve dans les couloirs de l’université pour faire comprendre aux gens d’où je venais. Sinon les bureaux sont ouverts de 12h à 14h, mais y’a rarement du monde. Du coup c’est un peu la guerre pour obtenir enfin ma « student card » qui me permettra d’avoir les réductions étudiantes ensuite… J’ai rendez vous lundi prochain, je garde espoir.

E.MA, Your next master degree! 
Je viens de là en fait ! AAAAAAhhhhh d’accord…

Si vous êtes étudiants à Bucarest, je vous conseille également d’aller faire un tour à la bibliothèque centrale, qui elle par contre suit une procédure stricte. Pour le coup, il faut franchir un portique, aller chercher une carte magnétique, une carte verte (dont je n’ai pas encore compris l’utilité), re-franchir le portique, poser vos affaires dans un casier, re-passer par le portique, passer les cartes pour ouvrir la porte (un par un s’il vous plait), aller demander les livres à un bureau, 3 par 3, si on met plus de 15 minutes à les apporter vous pouvez vous plaindre. Comptez environ 45 minutes avant d’avoir un livre en main. Déjà l’heure de faire une pose clope….

Evidemment, les livres ne sont pas disponibles à l’emprunt (mais au moins le bâtiment est sympa)…

2 – Romanian Time !

Pour patienter, vous pouvez acheter des livres dans le métro. Une super idée!

En Italie on avait l’Italian Time, et cela se rapproche assez du « temps roumain ». On va dire qu’il faut compter un quart-d’heure réglementaire avant le début du cours (au moins – enlevez le même quart d’heure à l’heure prévue pour la fin du cours). Quand vous devez patienter 5 minutes, comptez en 15 (par exemple pour visiter la bibliothèque).  Bon évidemment on est encore loin du « Filipino Time », expérimenté aux Philippines, et qui ne se compte plus en quart d’heures, mais en heures, voire en journées.  Une bonne école de la patience en somme.

1 – NE PAS TRAVERSER AU FEU ROUGE !  

Piata Victoreii, l’interminable chemin…

Oui alors les feux piétons ici, c’est sacré. Enfin, si vous tenez à votre vie. Il y a bien des panneaux pour limiter la vitesse, mais bon… Aussi, je crois avoir remarqué que pas mal de taxis prennent l’initiative de passer même si le feu est rouge. Alors bon on s’entasse sur les bords des trottoirs avant de pouvoir traverser, et on ATTEND. Et c’est LONG. Si, si. Pour aller de chez moi à la station de métro, environ 200 mètres à vol d’oiseau, il me faut presque 8 minutes. Donc 4 à attendre que le feu passe au vert. Si si. Parce que les feux passent au vert, certes, mais pour un temps très court. Ne soyez donc pas étonnés de voir le feu commencer à clignoter alors que vous êtes au milieu de la route. Il faut marcher vite (ou attendre 5 minutes que le feu repasse au vert).

Bref, voilà une chose qui marque dès l’arrivée à Bucarest. Avec évidemment la massive présence des voitures.

Et voilà donc mes premières impressions sur Bucarest ! Une ville qu’il me reste encore à vraiment découvrir, puisque ces deux dernières semaines ont été occupées par les requêtes administratives, les rendez-vous pour trouver des associations pour travailler pendant le semestre, et mes recherches pour mon mémoire. 

A bientôt pour la suite !

3 Commentaires

  1. Lison
    17 septembre 2017 à 10 h 06 min

    Hello,

    L'année prochaine j'ai la possibilité de partir en DUETI (en gros un an à l'étranger, peu comme Erasmus, mais après un DUT) ou de faire un semestre à l'étranger. Bucarest fait partie des destinations possibles! À la base ça ne m'attire pas forcément, mais je me renseigne quand même sur ce pays qu'on connait malheureusement très mal, difficile ducoup de s'en faire une idée.
    Premières questions importantes: au niveau des cours, ils étaient en anglais là-bas? Est-ce que ducoup tu as progressé en anglais…? Est-ce que tu maîtrises un peu le Roumain ou pas du tout? Est-ce que beaucoup d'Erasmus partent là-bas?

    merci d'avance 🙂

    Lison
    http://plumaline.blogspot.fr
    lisonb@wanadoo.fr

  2. alexienne
    18 septembre 2017 à 8 h 44 min

    Bonjour Lison !

    J'ai personnellement adoré la Roumanie comme destination, et je la recommande à tous ! Après cela dépend évidemment des choix dont tu disposes en face.
    Je n'étais pas forcément attirée par ce pays à la base, surement à cause de nombreux clichés véhiculés dessus, mais aussi par son image "grise" d'ancienne ville communiste d'Europe de l'Est. Au final j'ai découvert une ville festive, vivante, et qui change très vite !

    Au niveau des cours, j'avais le choix entre des cours en roumain, anglais et français. J'avais déjà fait plusieurs voyages et je maitrisais déjà la langue anglaise, je n'ai donc pas progressé et j'ai pu suivre les cours en anglais sans soucis. J'avais quelques cours en français (beaucoup de roumain parlent français en fait), et aucun en roumain car je ne maitrise pas la langue. j'ai appris quelques phrases de la vie courante (les chiffres, se présenter…) pour tous les jours et les animations que je menais avec les enfants d'une association, mais pas beaucoup plus.

    Il faut aussi savoir que le système roumain est très avantageux sur les notes (ils partent de zéro et ajoutent des points, alors qu'en France on part de la note max et on ôte les points) il est donc facile d'avoir des moyennes au dessus de 16/20, ce qui peut être un avantage (après renseigne toi sur ta filière, mais c'était le cas en science po, histoire, langues…).

    Il y a une grosse communauté Erasmus sur Bucarest, ce qui permet de facilement trouver des colocations (qui se transmettent entre les Erasmus de chaque année), on trouve beaucoup de français et d'espagnols.

    Autre avantage a mon sens: le cout ! la vie est peu chère, on peut donc bien profiter pour explorer le pays, voyager aux alentours (en plus avec la fac on a une carte de réduction sur le train de 50%), et faire la fête évidemment.

    Voilà j'espère avoir répondu à tes questions !
    N'hésite pas à me contacter par email si tu as d'autres questions à me poser 😉 (alexienne@live.fr).

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